La liberté de la presse

Qu'il est loin le temps où la presse faisait la pluie et le beau temps! J'avoue avoir un certain sentimentalisme envers ce milieu professionnel. Mon grand père et mon père travaillaient dans ce domaine. Mais dorénavant, le jeune turfiste se moque de ce circuit pyramidal où tel titre de la presse spécialisée lui dirait quels chevaux jouer, d'autant que bien souvent ces informations sont peu fiables. Le jeune turfiste veut dorénavant de la transparence. Il veut pouvoir demander directement à l'entraineur si son cheval est en forme et il en a la possibilité sur les réseaux sociaux. Et n'est ce pas qu' une juste récompense, car après tout n'est ce pas le jeune turfiste qui finance la filière qui fait vivre l'entraineur? Le temps où il fallait gentiment jouer les chevaux de la presse spécialisée, comme le suggèrait Monsieur Julien Phelippon, est révolu et en celà les réseaux sociaux sont un progrès que les réactionnaires ne pourront enrayer. Le jeune turfiste peut dorénavant se faire une idée précise de ce qu'il va jouer et réagir si nécessaire! Les " bons tuyaux" qui ruinaient nos aieuls sont passés de mode!