Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark

Comment peut-on être second à 4 longueurs et se retrouver premier? Seul France Galop est capable de résoudre cette équation. Il est évident que dans tout autre sport et non dans un système opaque aux mains de puissances arbitraires, des journalistes dignes de ce nom se seraient offusqués de pareilles manigances mais il n'en sera probablement rien...
Boudot-Soumillon, la lutte était belle et digne des plus grandes compétitions sportives. Mais une fois de plus, le système hippique fait preuve de sa grande opacité et de son peu d'honnêteté intellectuelle. En gâchant de pareils évènements, il ne faut pas s'étonner de voir les hippodromes se déserter, et constater que les recettes sont en baisse.
Dès la troisième course, on se demandait si quelque chose clochait. On avait assisté à un beau moment de sport, une lutte impitoyable entre les deux jockeys. Boudot avait remporté la course à la loyale. Mais, très sévèrement, les commissaires décidèrent de le rétrograder, donnant ainsi la victoire à Soumillon. Puis, il y eut encore cette annonce, comme quoi Soumillon allait remporter une autre victoire sur tapis vert. A la fin de la journée, les deux jockeys avaient finalement le même nombre de victoires, confirmant les décisions étranges de France Galop.
On peut évidemment se réjouir qu'il reste encore deux courses ce 31 décembre à Pau pour départager les deux athlètes, mais malgré tout on se dit quand même qu'il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark.